top of page
a-propos.jpeg

Pourquoi une « nouvelle place »?

Parce que le modèle d’affaires capitaliste des grands médias sociaux est inadapté au rôle central qu’ils jouent dans nos vies, notre économie, notre démocratie.

« Les médias sociaux sont trop importants 
pour être laissés au marché. »


- Ethan Zuckerman, ex-directeur du MIT Center for Civic Media, professeur de sciences politiques et de sciences de l’information et de la communication à l’université du Massachusetts, auteur de Rewire: Digital Cosmopolitans in the Age of Connection (YouTube)
 

a-propos2.jpeg

DES ENJEUX ÉCONOMIQUES

  • 80% des dépenses publicitaires numériques au pays se font auprès des GAFAM et sort du Québec et du Canada.

  • Les plateformes inventent et s’accaparent les nouvelles façons de monétiser nos contenus, en générant des données dont elle sont seules propriétaires

  • Il est de plus en plus difficile d’acquérir ici les compétences pour gérer et développer de grandes plateformes sociales et des outils de monétisation liés à ces services.

 

Nous ne sommes plus que consommateurs - en temps et en argent - ni travailleurs, ni propriétaires.

DES ENJEUX POLITIQUES

Les grands médias sociaux sont contrôlés par des :

  • organisations étrangères;

  • actionnaires qui cherchent le profit et la valorisation boursière (Meta);

  • milliardaires qui ne rendent de compte à personne (X);

  • entités politiques, comme le Parti communiste chinois (TikTok)

Les élu·e·s n’ont pratiquement plus le choix de passer par eux pour s’adresser directement à la population.

DES ENJEUX CULTURELS

  • Médias, créateurs et diffuseurs culturels sont otages des grands médias sociaux : elles sont un de leur principaux moyens d’accès au public

  •  

  • Les nouvelles, opinions et productions culturelles sont priorisées par des algorithmes opaques sur lesquels nous n’avons aucun contrôle

  •  

  • Les contenus d’ici sont noyés dans des contenus mondiaux, sans moyen pour le citoyen-consommateur de distinguer le bon grain de l’ivraie

DES ENJEUX SOCIAUX

  • CHAMBRE D’ÉCHO : les algorithmes nous servent ce qu’on connaît déjà, ce qu’on « aime » > peu de découverte ou d’ouverture au monde > polarisation et perte de civilité dans les échanges.
     

  • ADDICTION : les plateformes promeuvent les contenus qui font réagir et suscitent de l’engagement, sans égard à leur valeur > accoutumance et dépendance

  •  

  • INTIMIDATION : peu d’encadrement, surveillance faite par des travailleurs sous-payés dans des pays en développement > des usagers ne se sentent pas en sécurité pour publier ce qu’ils voudraient

a-propos3.jpeg
a-propos4.jpeg

TENTER LA COOPÉRATION

Pour avoir une chance de faire contrepoids aux géants numériques, dans le contexte actuel, nous croyons utile de fédérer les voix de la société civile au sein d’une même plateforme, afin de proposer un guichet unique pour découvrir, consommer, apprécier, partager, commenter et enrichir des contenus locaux, provenant d’une multitude de sources.


En gérant cette fédération sous la forme d’une coopérative de solidarité, les membres, issus de la population, des institutions, des organisations, auraient voix au chapitre en ce qui concerne ce média social, qui deviendrait alors une authentique place publique virtuelle.

 

Une place publique pensée pour le public et gérée par le public.

 

bottom of page